Tous les ans, pendant les
fêtes du village, a lieu le jeu de l'oie. Des
jeunes à cheval doivent arracher le cou d'une
oie morte, qui est suspendue à une corde. Le
premier est le roi et à un sabre, les autres se
servent de leurs bras. Le jeu de l'oie est un
rite d'initiation qui était très répandu au Pays
Basque. L'origine semble être une fête pour
marquer le passage à l'age adulte, en utilisant
l'oie avec toute sa symbolique. Aujourd'hui on
le pratique encore à Sare, Souraide, Olhette,
Ainhoa et Ahetze. Ils le font aussi en bateau à
Lekeitio(Biscaye).
On retrouve des pratiques
similaires aileurs.
En Suisse à Sursee, canton
de Lucerne également à l'occasion de la St
Martin, des jeunes garçons, yeux bandés et
revêtus d'un masque représentant le soleil
doivent décapiter à l'aide d'une épée émoussée
une oie suspendue à un fil, chaque concurrent
n'a droit qu'a un seul coup d'épée. Une pratique
similaire a disparu à Commeny ( Val d'Oise),
elle avait lieu à l'occasion du lundi de
Pentecôtes.
En Wallonie, ce sont les
Hussards d'Archies qui perpétuent une tradition
consistant à couper le cou d'une oie avec une
épée.
Dans la province espagnole
de la Rioja, des cavaliers doivent arracher le
coup d'un coq pour leur 18 ans.
On trouve trace dans
l'histoire de jeu de l'oie pratiqué en Champagne
et Ardennes au XIX° siècle à l'occasion de la
toussaint. Après les vêpres les jeunes gens
suspendaient une oie par le cou et en se plaçant
à quinze ou vingt mètres lançaient un baton de
charrue qu'ils nommaient "mayeux" jusqu'a
décapiter l'oie.
En Italie, dans la région
de Ombrie, à Orvieto, des écrits de 1494
attestent d'une pratique similaire à celle de
Biriatou à l'occasion des fêtes de Pentecôte.
En Bretagne, à Guerlesquin
le dimanche des Gras jusqu'au années 50 des
jeunes cavaliers au galop devaient trancher à
coup de sabre ou de faucille le cou bardé de
ferd'une oie préalablement tuée suspendue au
milieu d'une rue.
En Auvergne, à
Saint-Bonnet-près- Riom : « Pa la sainta crou,
no dzaouno on tira le coué de l'ostse ».
Traduction du patois brayaud : « Pour la sainte
croix, le dimanche qui suit le 14 septembre, nos
jeunes ont tiré le cou de l'oie ». c'est à mains
nues que les jeunes conscrits participent à
cette « grande épreuve». Symbole, pour eux du
passage à l'âge adulte.
On trouve également une fête avec cavaliers et
oies à Arfeuilles(auvergne)
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